Jules Basile Cherré a été mobilisé dans les forces territoriales.
Il est gardien du phare du cap d’Antifer près d’Étretat. En 1916, il a 46 ans.
Il tombe malade, gravement. Sa femme, Marie, née Porte, a été alertée par un télégramme. Son mari est au plus mal, il a été admis à l’hôpital militaire d’Étretat.
Jules Cherré trépasse le 23 décembre 1916, la veille du réveillon d’un Noël que l’on imagine sinistre pour les siens. Il repose dans le cimetière de Préaux-du-Perche.
Théodore est né le 29 aout 1889 à Préaux de Théodore Florent Jamois, journalier, et Rose-Marie Chaillou, s’occupant du ménage.
En 1916, Théodore a 27 ans mais déjà quatre ans d’armée à son active au 103e régiment d’infanterie d’Alençon.
Blessé plus ou moins grièvement dans les environs de Verdun, il est acheminé vers l’hôpital de Vadelaincourt (Meuse) par la célèbre Voie sacrée.
Décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, il y meurt des blessures reçues en combattant l’ennemi.
Anselme RICHARD – 31 ans
Marcel est né le 28 octobre 1891 à 3h du matin de Parfait Florent Dagneau, journalier, âgé de 33 ans, domicilié à La Blottinière – un hameau depuis disparu – et d'Angèle Joséphine Lebas, son épouse, nourrice, âgée de 29 ans.
En dernier lieu, Marcel était domicilié à Saint-Agnan-sur-Erre.
Réserviste, soldat au 103e régiment d’infanterie d’Alençon, Marcel est mort, probablement des suites de blessures, à l’hôpital de campagne de Terdeghem, dans le Nord, le 29 mai 1918.
Il repose dans le cimetière de Saint-Omer. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Préaux-du-Perche et sur celui de Saint-Agnan-sur-Erre.
Né le 8 mai 1886 à Saint-Agnan, domicilé à Préaux et fils de feu Isidore Constant Richard et de Madeleine Louise Pelletier.
Le sergent Anselme Richard du 303e régiment d’infanterie d’Alençon sera tué le 20 août 1917 à la côte 304, dans la Meuse.
Sa mort ne sera transcrite sur les registres qu’en janvier 1918, en raison des circonstances de guerre, car la réalité du décès n’a pu être constatée.
La côte 304 indique l’altitude d’une colline des environs de Verdun qui sera l’enjeu d’une furieuse bataille à l’issue de laquelle l’artillerie aura diminué son sommet de sept mètres.
Théodore JAMOIS – 27 ans
Jules CHERRÉ – 46 ans
Marcel DAGNEAU – 26 ans
